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Profession de foi – Anne-Charlotte Moulins – Représentante Jeune Barreau
[vc_row css=”.vc_custom_1574024144141{margin-top: 20px !important;}”][vc_column][vc_column_text]Chères Consœurs, Chers Confrères,
Je me présente, brièvement :
- Qui ? Anne-Charlotte Moulins
- Quand ? Date de prestation de serment : décembre 2015
- Quoi ?
- Avocate libérale,
- Membre de la AARPI ALTER Avocats, co-fondée avec Clémence MICHAUD,
- Associée de La Fabrique Juridique, LegalTech bordelaise destinée aux TPE/PME, spécialisée en droit social et droit commercial
- Parcours ?
- EDA Aliénor Aquitaine
- 2 années en tant que collaboratrice libérale au Barreau de LA ROCHELLE / ROCHEFORT,
- 1 an en tant que collaboratrice libérale au Barreau de BORDEAUX,
- Création du cabinet ALTER Avocats en avril 2019,
- En parallèle, création de La Fabrique Juridique en aout 2017
- Pourquoi ?
- La LegalTech : parce que l’avocat doit se préparer à l’évolution de la profession, et récupérer ses domaines de compétences juridiques et de conseil,
- Le jeune Barreau : parce que mon parcours m’a permis de constater que :
- La profession s’est féminisée (60% de femmes), mais pour autant, elles restent sous représentées, et mal considérées (rémunération, grossesse, remarques sexistes régulières, etc.) ;
- Le jeune avocat rencontre des difficultés à créer et développer sa clientèle personnelle, malgré les beaux discours des cabinets à l’embauche ;
- Les conditions de collaboration sont parfois compliquées, et davantage encore lorsque le préavis a été donné ;
- Le statut de collaborateur isole beaucoup les jeunes avocats qui n’osent pas parler de leurs problèmes au Conseil de l’Ordre de peur que les associés du cabinet soient mis au courant et que leurs conditions de travail n’empirent ;
- Créer son cabinet paraît insurmontable : pas assez d’économie pour se lancer, peur de l’inconnu, baisse des ressources, manque de clientèle personnelle ; mais en réalité, aucun avocat n’a jamais regretté s’être mis à son compte, et créer une clientèle est finalement plus aisé qu’on ne l’imagine, puisqu’on a le temps de la développer ; il faut encourager cela !
- L’avocat doit impérativement évoluer dans sa manière d’envisager son métier et l’exercice de sa profession, et la création d’une LegalTech ou autre société reste parfaitement accessible : LFJ a été créée avec deux avocats et un diplômé d’école de commerce, sans investisseurs, mais petit à petit, et en l’espace de 2 ans, LFJ a gagné plusieurs concours et prix, et a désormais comme partenaire de marque LexBase.
Tout cela pour dire qu’il est indispensable que les jeunes avocats puissent être entendus au sein du Barreau de BORDEAUX et du Conseil de l’Ordre des Avocats de BORDEAUX.
Si certes le représentant du jeune Barreau n’a pas de capacité de vote au sein du Conseil de l’Ordre, il n’en demeure pas moins que son rôle revêt une importance toute particulière, pour faire remonter les maux des jeunes de la profession, leurs difficultés, leurs projets et leurs souhaits, et relayer consécutivement les mesures prises, ou projets entrepris.
Il peut être un soutien important pour les jeunes confrères, les aiguiller sur les suites à donner pour chaque situation difficile rencontrée, aider ceux qui débutent, ne serait-ce que par de simples conseils au regard de son « expérience », et être une oreille attentive.
Les jeunes Avocats ont su montrer, lors des nombreuses manifestations 2019, quant à la réforme judiciaire ou encore celle relative à la retraite des professionnels du droit, qu’ils étaient nombreux, et qu’ils ont des voix à faire entendre.
C’est là, à mon sens, le rôle du représentant du Jeune Barreau.
Votre bien dévouée.